En 2025, la retraite des autoentrepreneurs évolue avec des changements majeurs à intégrer : réforme des retraites 2023, ajustement des cotisations et nouvelles modalités pour valider ses droits. Trop souvent flou pour les indépendants, ce système mérite d’être décrypté.
Comment se constituer une pension suffisante avant le départ à la retraite ? Quels outils pour mieux anticiper ? Dans cet article, on fait le point sur les droits à la retraite du régime micro-entrepreneur pour vous aider à préparer votre avenir sereinement.
Pour les autoentrepreneurs, la retraite repose sur deux composantes principales : la retraite de base et la retraite complémentaire. Ces deux régimes sont alimentés par les cotisations sociales prélevées lors de la déclaration du chiffre d’affaires auprès de l’URSSAF, qu’elle soit mensuelle ou trimestrielle.
Les autoentrepreneurs doivent payer les cotisations retraites, ou charges sociales, auprès de l’Urssaf lors de la déclaration mensuelle ou trimestrielle du chiffre d’affaires. On parle dès lors de forfait social, qui comprend l’acquittement de différentes cotisations :
Le chiffre d’affaires déclaré joue un rôle central dans l’acquisition des droits à la retraite. Les trimestres sont validés en fonction de seuils précis qui varient selon la nature de l’activité. Voici les seuils pour valider les trimestres en 2024 :
Les montants ci-dessus sont bruts sans abattement forfaitaire ou déduction d’impôts.
Pour les professions libérales affiliées à la CIPAV, la situation reste particulière. Les travailleurs rattachés à cet organisme avant 2018 conservent leur affiliation, mais la réforme encourage le transfert vers le régime général, avec un droit d’option ouvert jusqu’au 31 décembre 2023.
En cas de chiffre d’affaires nul, l’autoentrepreneur ne cotise pas, ce qui impacte directement ses droits à la retraite. Il est donc essentiel de maintenir une activité régulière pour assurer la continuité des cotisations et éviter de perdre des trimestres.
Pour les autoentrepreneurs, la pension de retraite issue des régimes obligatoires peut parfois être insuffisante pour maintenir un niveau de vie confortable. C’est pourquoi il est essentiel de se tourner vers des solutions d’épargne complémentaire, telles que le Plan d’Épargne Retraite (PER) ou l’assurance-vie.
Le Plan d’Épargne Retraite (PER) :
Dans ce guide :