La retraite complémentaire est un régime de retraite obligatoire pour les
personnes travaillant dans le secteur privé. Elle vient compléter la retraite de base et permet de délivrer des pensions supplémentaires au moment du départ de l’actif à la retraite.
Sont éligibles à la retraite complémentaire, l’ensemble des actifs du secteur privé :
Commerçants
et artisans
Agents non titulaires
de la fonction publique
Chefs d’entreprise
Salariés
Professions libérales
Agriculteurs
Les 2 régimes de retraites complémentaires sont l’Arrco (destiné aux cadres et salariés) et l’Agirc (adressé aux cadres).
La gestion des deux dispositifs a été confiée à une quinzaine d’organismes de protection sociale. (Ag2r, Humanis, Malakof Médéric…). Leur mission
principale est de recouvrir les cotisations, liquider les droits et verser les pensions complémentaires.
Dans le privé les pensions de bases sont plafonnées tandis qu’elles ne le sont pas dans le public. C’est pour cette raison que les actifs du secteur privé bénéficient d’une retraite complémentaire.
Les différents taux sont définis par les caisses de retraite complémentaires. Les cotisations du régime complémentaire sont supportées conjointement entre l’actif et l’employeur.
De plus en plus de régimes versent les retraites mensuellement, tandis que d’autres l’effectuent encore tous les trimestres. Au niveau fiscal, les retraites complémentaires sont imposables après application d’un abattement de 10%.
En plus des retraites complémentaires, des pensions de retraite complémentaire de réversion peuvent être aussi versées. Elles s’adressent aux personnes ayant subi le décès de leur conjoint. La personne veuve touche entre 50 % et 60 % de la pension qu’aurait du toucher le défunt lors du départ à la retraite.
Certains régimes permettent même de bénéficier d’une pension de réversion intégrale, contre la souscription d’une cotisation supplémentaire.
Il existe aussi des retraites surcomplémentaires, qui viennent s’ajouter aux pensions de retraite de bases et complémentaires déjà existantes. Elles
correspondent à des allocations déterminées à l’avance, garantissant une pension minimale à la retraite. Le plus connu des régimes surcomplémentaires est l’Article 39.
Une retraite complémentaire s’ajoute à une retraite de base et provient des cotisations régulières de l’actif tout au long de sa carrière.
Un complément de retraite est une source de revenus touchés de façon récurrente à la retraite, en plus des pensions de bases et complémentaires.
Un complément de retraite n’est donc pas une pension de retraite. Il peut par exemple s’agir d’un revenu locatif tiré d’un investissement immobilier ou d’une rente perçue dans le cadre d’un contrat d’assurance-vie.
De nombreux produits existent et permettent d’épargner en vue d’anticiper pour la retraite : le PERP, le PERCO, le Préfon, le Contrat Madelin ou encore l’Article 83. À noter toutefois que ces dispositifs disparaîtront courant 2020.
C’est dans ce contexte que de nouveaux plans d’épargne sont apparus au 1er octobre 2019 :
• Un nouveau plan de retraite individuel, le contrat Perin, qui remplacera le PERP et le contrat Madelin
• Un contrat pour les salariés, qui prendra la place du PERCO.
• Un contrat pour les cadres, qui remplacera l’article 83.
N’hésitez pas non plus à consulter notre article sur les solutions pour compléter sa retraite.
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